Résumé :
Après l'été délirant qu'il vient de vivre dans Comment (bien) rater ses vacances, Maxime à tout ce qu'il faut pour passer une année géniale : une petite copine, un smartphone, une guitare...
Tout, oui. Mais... l'amour, comme chacun sait, c'est un truc complètement irrationnel. Y'a plein d'effets indésirables...
Mon avis
Ce livre fait suite à Comment
(bien) rater ses vacances que je n'ai pas lu, mais il peut se
lire indépendamment sans problème. J'ai profité du voyage proposé
par Lady-Citation sur Club de Lecture.
En fait je me suis bien marrée. C'est
très léger et divertissant, ça ne prend pas la tête, alors quand
on est dans un moment panne de lecture, c'est pas mal !
Max est un ado de 17 ans, il est en
terminale, travaille plutôt bien, veut avoir son bac avec mention
très bien pour pouvoir intégrer Sciences-Po. Il joue de la guitare,
ses parents lui ont acheté un smartphone et il a une copine...bref
tout va pour le mieux !
Mais bien évidemment, la vie n'étant
pas un long fleuve tranquille, on va suivre son histoire, qui n'a
rien d'une aventure, rien d'extraordinaire ne lui arrive, seulement
le récit du quotidien.
Ce qui pimente ce récit, c'est la
vision des choses de Max, que permet le récit à la 1ère personne.
Il a un humour bien particulier et des opinions bien tranchées. Les
tournures, les expressions m'ont beaucoup fait rire.
Il agit impulsivement sans se soucier
des conséquences, toujours désastreuses, bien entendu !
La musique et les nouvelles
technologies tiennent beaucoup de place dans sa vie, ce qui en fait
un roman très actuel, avec beaucoup de références qui nous
parlent. J’ai beaucoup aimé « SpaceBook » ;)
La fin est un peu brutale et donne
envie de continuer l’aventure…
Le récit ordinaire et désopilant des
réflexions d'un ado sur la vie. Il y est question d'amour, d'amitié,
de famille, de passions, mais aussi d'apprentissage des
responsabilités, de confiance en soi, du besoin du regard des
autres, de tout ce qui fait grandir et évoluer...Un bon moment de
détente !
Extraits :
Passage qui m’a fait penser à
certains copains de lycée…
« Le grand principe de la vie
du lycéen moyen, c’est de s’appliquer à montrer qu’il est
moyen, justement. Mention spéciale à ceux qui parviennent à
s’assurer de bonnes notes tout en étant ouvertement de gros
glandeurs. Peu importe si le mec passe ses nuits à réviser ses
cours à la lampe frontale, l’important, c’est surtout que ça ne
se voit pas ! »
Quand on me fait remarquer que mes
18/20 me laissent des cernes sous les yeux et des auréoles sous les
bras, je laisse dire. Je parviens même à sourire. Un exploit, quand
on connaît le fond de mon caractère qui n’est pas franchement
porté à la tolérance…Je me dis qu’après tout, quand je ferai
de la politique pour de bon, j’aurai pas fini de côtoyer des cons.
Ça me fait un stage.
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